Sécurité des patients

La sécurité des patients

Au coeur de nos préoccupations

C’est un principe fondamental de soins de santé.

Au bloc opératoire, nous devons assurer à nos patients la sécurité la plus totale, en association avec nos collègues anesthésistes, et toute l’équipe paramédicale.

Lors de l’hospitalisation pour une intervention chirurgicale, chaque patient est porteur d’un petit bracelet qui contient les informations sur son identité (nom, prénom et date de naissance) et le nom du chirurgien responsable.

Lorsque le patient arrive au bloc opératoire

accompagné par le brancardier, il sera interrogé par l’infirmier(ère) qui confirmera son nom, la pathologie concernée, le coté à opérer (droit ou gauche), ses allergies éventuelles, le port de prothèses et s’il est bien à jeun. Son identité est confirmée par le chirurgien, ainsi que la pathologie et le coté à opérer. Nous vérifions également la présence des bilans radiologiques et biologiques nécessaires à l’intervention chirurgicale.

Lorsque le patient est endormi

nous procédons à la lecture de la check-list, dont les objectifs sont d’améliorer la sécurité au bloc opératoire et de réduire les erreurs chirurgicales, ainsi que de renforcer la communication et le partage des informations au sein des équipes médicales.

Protocoles de surveillance spécifique

Nous disposons d’une salle de réveil adaptée à l’adulte, et une adaptée à l’enfant, où le patient opéré bénéficie d’une surveillance.

Nous avons mis en place des protocoles de surveillance spécifique, en fonction de la pathologie, et de l’âge du patient. Ces protocoles sont disponibles, par l’intermédiaire du réseau informatique interne de la clinique, dans la salle de réveil, et dans le service où est hospitalisé le patient.

Nous participons au programme de prévention des infections nosocomiales, et de déclarations d’événements indésirables.

Nous sommes médecins agréés auprès de la haute autorité de santé (agrément annuel, renouvelable).

Nous participons au moins une fois par an au programme de lutte contre les infections nosocomiales.

Nous sommes alternativement de garde, au sein de notre groupe de médecins en collaboration avec le service des urgences de la clinique, afin d’assurer la continuité des soins 24 heures sur 24 et 365 jours/an.

Nos patients opérés disposent de notre téléphone mobile d’urgence, qui leur permet de nous joindre à tout moment, sans passer par un quelconque intermédiaire.

Nos patients disposent également d’un protocole de soins personnalisé, en fonction de la pathologie traitée, et de conseils post opératoires.

Sécurité post-opératoire Chirurgie Toulouse

Surveillance amygdales

Le risque majeur est le saignement.

Conduite à tenir :

  • Saignement possible au pôle supérieur ou au niveau du sillon amygdalo-glosse.
  • Hémostase par points vicryl 3/0
  • Préférer l’hémostase par points vicryl à l’électrocoagulation
  • Surveillance prolongée en salle de réveil
  • Si aggravation de l’état, surveillance en réanimation (problème de l’âge), la réanimation est spécifique pour les enfants de moins de 14 ans
  • Persistance du saignement : discuter l’embolisation sélective avant un risque hémodynamique majeur

Difficultés de reprise de l’alimentation et risque de déshydratation

  • évaluer les risques et peser avantages et inconvénients d’une réhydration par voie intra-veineuse (risque d’hyperhydratation intra cellulaire)
  • réhydratation avec apport électrolytique (sérum glucosé) selon prescription anesthésiste +- alimentation parentérale sur voie veineuse périphérique.

Surveillance sinus

Surveillance post-opératoire : hémorragie majeure persistant par le nez, origine probable : artère sphéno-palatine

Conduite à tenir :

  • Méchage bilatéral
  • Si saignement persiste
  • Soit reprise endoscopique et coagulation à la pince bipolaire de dessi de l’artère sphéno-palatine
  • Soit artériographie et embolisation sélective de l’artère sphéno-palatine

Surveillance thyroïde

Surveillance post-opératoire : le risque d’hématome compressif est surveillé en salle de réveil puis dans le service par la mesure du tour de cou et l’état respiratoire des patients.

Conduite à tenir :

  • Oxygénothérapie 3l/mn
  • Changer redon
  • Ablation rapide des agrafes pour diminuer la compression
  • Reprise au bloc opératoire
  • Hémostase : c’est un saignement artériel, vérifier pôle supérieur ou saignement à proximité de la pénétration du nerf récurrent dans le larynx
  • Ligature de l’artère thyroïdienne inférieure en amont

Risque de dyspnée sans hématome, problème possible récurrent, risque supérieur chez les personnes âgées du fait de laryngo-trachéomalacie.

Conduite à tenir :

  • Oxygénothérapie 3l/mn
  • Corticothérapie intra veineuse: 1 à 2 mg/kg
  • Aérosols corticoïdes + adrénaline